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16 décembre 2021

Edwige Caroff, point sur les réunions organisées par la DGOS pour la réingénierie

Les réunions organisées par la DGOS en visio conférence, du groupe de travail sur la réingénierie de la formation et des compétences des TLM, ont pris fin le 1 décembre 2021. Les deux dernières réunions ont été consacrées au travail sur le référentiel de formation et les modalités de répartition des UE (unité d’enseignement) afin d’obtenir les 180 ECTS (système européen de transfert et d’accumulation de crédits) nécessaires à l’obtention d’un grade licence.

Les participants au groupe de travail étaient les mêmes que précédemment, les membres des RH du système de santé à la DGOS, et le cabinet conseil qui pilote les travaux, les formateurs du DE, du BUT, des BTS, des universitaires, des biologistes des secteurs public et privé, de l’EFS, des TLM représentants des organisations syndicales, le CNPTLM et l’AFTLM.

Les discussions ont été menées après la présentation du programme de formation du DE (diplôme d’état) revu par Béatrice JAMAULT, directrice de l’IFTLM d’Amiens, et ses équipes. Beaucoup de réflexions sur le sujet du certificat de prélèvement et l’élargissement de son périmètre ont été exprimées. Dans un premier temps il parait compliqué de l’intégrer totalement dans le programme des formations autres que le DE. Caroline BONNEFOY exprime les difficultés à passer les formations des BTS en trois ans. La DGOS précise que l’objectif du groupe de travail est de revoir les référentiels de formation et de compétences pour obtenir le grade licence.

D’autres discussions devront suivre entre les différents ministères, responsables des différents diplômes, ministère de la santé, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de l’agriculture, pour arriver à une harmonisation des diplômes en trois ans.

Tous les représentants de la profession d’analyse médicale insistent sur le besoin d’avoir des professionnels formés en trois ans, en lien avec l’université, possédant un certificat de prélèvement, ayant réalisé un maximum de semaines de stage. Les étudiants qui le souhaitent, doivent pouvoir poursuivre leurs études, les TLM en poste doivent pouvoir reprendre un cursus pour évoluer professionnellement.

Au terme de la dernière réunion du groupe de travail qui a établi le programme de formation qui sera à valider par les instances, il a été précisé que ce travail concernait la réingénierie du DE, diplôme dépendant de la DGOS. A l’heure actuelle il n’est pas prévu d’autres réunions du groupe de travail, mais plusieurs personnes ont exprimé un sentiment d’inachevé. La DGOS estimera le besoin de refaire des réunions en 2022 et le fera savoir ultérieurement.

L’AFTLM partage le sentiment que le travail n’est pas abouti. Notre souhait est que l’ensemble des diplômes permettant l’accès à la profession de TLM puissent être réingénieriés et permettre d’obtenir un grade licence. Nous avons cru que cela allait être possible à la fin de ces réunions, mais nous n’avions pas mesuré l’ampleur de la tâche pour chacun. Les échanges ont été nombreux et riches entre les professionnels et les formateurs, ce qui laisse penser que l’horizon s’éclaircit. Il faut laisser le temps aux différentes formations de discuter avec leurs ministères de tutelle, de s’organiser pour permettre une harmonisation avec le DE et le BUT. Nous remercions tous les participants pour les travaux présentés et les discussions fructueuses. L’information qui ne change pas est celle concernant le passage en catégorie A, pour tous les TLM en poste dont le diplôme fait partie de l’arrêté du 15 juin 2007, relatif aux titres ou diplômes exigés pour l’accès aux concours sur titres de technicien de laboratoire de la Fonction Publique Hospitalière.

Cette liste devra toutefois être revue lorsque toutes les formations auront été réingénieriés. Les référentiels de formation ont besoin d’être revus pour tous afin d’avoir des TLM répondant aux compétences attendues sur le terrain et reconnus comme personnels soignants. A l’heure actuelle les professionnels de nos laboratoires médicaux sont majoritairement issus des formations de BTS et sont des TLM compétents. Mais pour ceux qui ne sont pas issus du BTS ABM, du DUT ABB, prochainement du BUT, ou du DETLM, la formation aux spécificités médicales demande un temps d’adaptation plus important.

L’AFTLM et le CNPTLM vont continuer à suivre et participer aux travaux d’évolution de nos diplômes et de notre profession, pour une meilleure reconnaissance de tous les TLM.

Edwige CAROFF, Présidente de l’AFTLM