Les réunions en visio conférence du groupe de travail sur la réingénierie de la formation et des compétences des TLM se poursuivent. Les deux dernières ont été rapprochées, le 15 et le 20 octobre et nous souhaitons vous faire un retour de l’avancée des discussions.

Tous les TLM sont concernés par la réingénierie et une quarantaine de personnes participent aux discussions. Outre les membres des RH du système de santé à la DGOS, et le cabinet conseil qui pilote les travaux, sont présents les formateurs du DE, du BUT, des BTS, des universitaires, des biologistes des secteurs public et privé, de l’EFS, des TLM représentants des organisations syndicales et bien sûr le CNPTLM et l’AFTLM, toujours très actifs sur le sujet.

Lors de la séance du 15 octobre, l’expérimentation menée par l’IFTLM de Tours a été présentée par le Pr Christophe HOURIOUX et Emmanuelle QUEMARD. Ils ont travaillé avec l’université et localement ils sont parvenus à une reconnaissance universitaire de leurs étudiants. Ce modèle doit être poursuivi et développé pour amener les TLM au grade licence et rentrer dans un système LMD pour avoir la possibilité de poursuivre les études et de travailler en interprofessionalité, et répondre aux besoins d’évolution de la biologie.

Linda AMAR de l’IFTLM de Lyon et Caroline BONNEFOY de l’éducation nationale ont-elles aussi présenté leurs travaux pour la rénovation des diplômes, avec une réflexion sur les blocs de compétences, attendues des TLM, dont des compétences transversales.

Il est nécessaire que les étudiants qui le souhaitent, puissent poursuivre leurs études ou que les TLM puissent reprendre un cursus pour évoluer, y compris vers l’encadrement qui va nécessiter un grade master. La voie de l’apprentissage pour la formation restera possible.

La présentation des travaux de structuration des blocs de compétences à partir des travaux effectués en 2012 a été faite par la DGOS, en reprenant les activités, missions des TLM. Des prises de paroles ont suivi afin de préciser les termes, avec l’idée d’avoir des référentiels permettant des adaptations pour suivre l’évolution de la biologie, d’un point de vue technique et réglementaire. Myriam DELVIGNE du CNPTLM insiste sur l’importance de la nouvelle culture qualité à acquérir. Le bureau de la DGOS en charge de l’exercice professionnel sera sollicité pour préciser ce qu’il est possible ou non de confier aux TLM. Tous les participants sont invités à envoyer leurs contributions pour la prochaine séance de travail.

En introduction de la séance du 20 octobre, Vanessa FAGE-MOREL précise que le propos du jour est de finaliser la présentation des blocs de compétences, que le travail sur les formations aura lieu lors des deux dernières séances de mi-novembre et début décembre. La question de la formation en Bac +3 ou Bac +2+1 est toujours en suspend. L’information pour les TLM de la Fonction Publique Hospitalière, du reclassement en catégorie A avec réévaluation des grilles salariales est confirmées, suite à une réunion de travail qui s’est tenue le 12 octobre, avec les organisations syndicales.

Catherine GAY du cabinet GC Conseil présente les blocs de compétences, revus d’après les différentes contributions, dont les travaux de l’éducation nationale, mais aussi ceux du CNPTLM qui avait travaillé avec l’AFTLM et les différents formateurs lors de plusieurs réunions de travail en 2018-2019. La qualité, la santé numérique, la recherche scientifique, les nouvelles techniques de biologie ont été intégrées. Les échanges enrichissants sont nombreux sur la précision du vocabulaire employé mais l’important est d’avoir un consensus de l’ensemble des participants sur la présentation des compétences, ce qui est obtenu en fin de séance. Le document revu va être transmis aux participants pour que chacun puisse amender le texte avant le 5 novembre, en vue de sa validation, en concertation avec l’université, les DE les BTS. Edwige CAROFF, de l’AFTLM précise de nouveau en fin de séance que c’est la liste des diplômes donnant accès à l’exercice de la profession de TLM dans la Fonction Publique Hospitalière, qui doit être revue. Plusieurs participants ont signalé l’importance d’une formation en trois ans, avec l’obtention d’un grade licence, pour avoir des TLM répondant aux compétences attendues sur le terrain et reconnus comme personnels soignants.

La prochaine réunion aura lieu en visioconférence le mercredi 17 novembre de 14h30 à 17h30.

Nous ne pouvons que nous réjouir de ces séances et de la volonté des ministères de travailler à l’évolution des TLM. Le programme est ambitieux mais nous avons déjà beaucoup travaillé sur ce sujet, avec toujours la volonté d’aboutir. Nous restons vigilants.

Edwige CAROFF, Présidente de l’AFTLM