Mail envoyé le 7 mai 2021 à Martin HIRSCH, Directeur général de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Objet : Demande de soutien à la profession de technicien de laboratoire médical

Monsieur le Directeur,

Au plus fort de la crise vous nous avez adressé des courriers pour nous soutenir et nous encourager, je vous en remercie.

Aujourd’hui je viens solliciter votre aide, en tant que présidente de l’Association Française des Techniciens de Laboratoire Médical (AFTLM), pour faire entendre la parole des techniciens de laboratoire médical (TLM), auprès de notre gouvernement.

Notre profession a été mise sur le devant de la scène l’an passé pour la réalisation des tests PCR. Depuis les TLM travaillent sans relâche, sans compter leurs heures, ils s’adaptent aux technologies qui évoluent sans cesse et cela, en étant toujours soumis à la pression des visites des auditeurs pour maintenir la qualité et l’accréditation par le COFRAC.

Depuis les accords de Bologne, en 1999, pour une harmonisation des études supérieures (LMD) au niveau européen, l’AFTLM travaille à la révision des diplômes permettant l’accès à la profession. Nous travaillons depuis des années avec le Ministère de la Santé, le Conseil National Professionnel des TLM (CNPTLM), les écoles, les instituts de formation, pour qu’après trois ans d’études les TLM obtiennent un grade licence, reconnu. Mais à ce jour ni l’AFTLM, ni le CNPTLM, n’a été convié par un ministère à un groupe de travail.

L’annonce d’avril sur l’avancée du Ségur de la Santé indiquant une révision des grilles indiciaires et une révision salariale des TLM lorsque la profession sera réingénieriée nous inquiète, car nous ne voyons pas cette date se profiler.

Merci de relayer la demande de l’AFTLM pour que ce travail reprenne en conviant les associations, les professionnels de biologie et les organismes de formation.

Les TLM grondent sur les réseaux sociaux et se mobilisent pour organiser un mouvement social.

Les revendications salariales étant du ressort des organisations syndicales, la présidente du CNPTLM leur a adressé un courrier (pièce jointe). A ce jour seule une organisation a répondu.

Merci de ce que vous pourrez faire pour nos TLM, soignants investis au quotidien dans la prise en charge des patients. Ils se sentent aujourd’hui oubliés du Ségur de la Santé.

Bien cordialement,

Edwige Caroff

Présidente AFTLM