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Le CNPTLM a été convié, mercredi 14 mars 2018, à la réunion sur l’Universitarisation des formations en santé en présence de Madame Buzyn Ministre des Solidarités et de la Santé, de Madame Vidal, Ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation et de Monsieur Stéphane Le Bouler, Chargé de mission.
Étaient présents des représentants de la DGOS, des universités, des étudiants, de la Croix Rouge, des régions de France, des ARS, de la FHF, de la FEHAP, de la FHP, des ordres : masseurs-kinésithérapeutes, infirmier, sages-femmes, pédicures podologues et nous techniciens de laboratoire !
Le chantier de l’intégration universitaire est complexe, les parties prenantes nombreuses. Le processus d’universitarisation n’a pas progressé de façon linéaire depuis dix ans. Les deux rapports récents, réalisés par les inspections à l’été 2017 et par Stéphane Le Bouler dans le cadre de sa mission de concertation, montrent qu’un pas décisif a été franchi.
Les objectifs gouvernementaux :
Les professionnels de santé doivent acquérir les compétences nécessaires à l’exercice interprofessionnel, avoir une formation par et à la recherche et que tous les étudiants aient accès aux mêmes droits.
La méthode de travail repose sur un diagnostic partagé de ce qui fonctionne aujourd’hui et doit être préservé (ancrage territorial) et de 5 axes de concertation :
M. Le Bouler est chargé de mener à bien ces objectifs et d’impulser les concertations sur les mesures techniques pour une déclinaison opérationnelle rapide pour certains dès la rentrée 2018.
L’objectif de cette réunion est de mettre en place un comité de suivi du processus d’universitarisation des professions paramédicales et de maïeutique avec des réunions de travail mensuelles d’avril à juillet 2018.
Le CNPTLM, membre de ce comité, se positionne sur deux groupes de travail :
Ces travaux nous permettront d’être au plus près des avancées ministérielles et de travailler en parallèle sur les évolutions de notre métier tant sur ses formations initiales que sur ses évolutions tant attendues.
La question de demain reste aussi l’interprofessionnalité tant recherchée autour du patient, avec quelles professions, vers quelles passerelles, pour quelles nouvelles compétences et vers quels nouveaux métiers ?
Les chantiers sont ouverts.
Myriam Delvigne,
Présidente du CNPTLM